La recherche généalogique
Comment faire de la généalogie
Aimeriez-vous en connaître davantage sur votre famille, sa provenance ou ses réalisations? Vous voulez faire votre arbre généalogique, mais vous ne savez pas où obtenir les renseignements à ce sujet. Grâce à l’informatique, trouver des registres de famille peut être bien plus rapide et facile que par le passé.
- Pour débuter
- Les sources à domicile
- Les membres de la parenté
- Les noms
- Les dossiers de recensement
- Les registres paroissiaux
- Les statistiques de l'état civil
- Les journaux
- Les sociétés de généalogie
- Les cimetiéres
- Les archives
Pour débuter
Commencez en notant vos propres renseignements (nom et prénom[s], date et lieu de naissance) et ce que vous savez (nom et prénom[s], date et lieu de naissance) de vos frères et sœurs. Recueillez tous les renseignements possibles sur vos parents, y compris les suivants :
- le nom de jeune fille de votre mère;
- leur date et lieu de naissance;
- leur date et lieu de baptême, y compris le nom des parrains et marraines, et du membre du clergé;
- la date et le lieu du mariage, les témoins et le membre du clergé;
- leur métier ou profession;
- étaient-ils propriétaires d’un logement ou le louaient-ils?
- leur religion;
- leur date et lieu de décès;
- leurs enfants;
- les enfants décédés avant eux;
- l’un ou l’autre a-t-il été marié plus d’une fois (si oui, fournir des renseignements)
Obtenez tous les noms, les dates d’événements et noms de lieux possibles. Après avoir inscrit tous les renseignements à votre sujet, sur vos frères et sœurs ainsi que sur vos parents, attardez-vous à vos tantes, à vos oncles et à leur famille. Continuez ainsi pour chaque génération. N’oubliez pas d’indiquer la source des renseignements et la date à laquelle vous les avez obtenus.
Utilisez des fiches de famille pour inscrire les renseignements et un tableau des lignées pour organiser vos découvertes. Il est possible de télécharger gratuitement de tels formulaires.
Les sources à domicile
Débutez chez vous. Vous y trouverez des renseignements dans les bibles familiales, des coupures de journaux, des albums personnalisés, des certificats de naissance et de décès, des bulletins scolaires, des lettres, des albums de photos, des albums souvenirs de bébé, des invitations de mariage, etc. Un arbre généalogique est plus intéressant s’il est accompagné de photos, de récits, de coupures de journaux et d’articles nécrologiques.
Les membres de la parenté
Communiquez avec les membres de votre parenté qui pourraient avoir des renseignements, surtout les plus âgés d’entre eux. L’un d’entre eux a peut-être rassemblé des renseignements sur les familles faisant l’objet de votre recherche. Apportez des photos pour identifier des gens et qui pourraient aider à rappeler des événements. Chaque personne a des récits familiaux et tous ne concordent pas nécessairement en détail. Notez-les tous et n’oubliez pas d’indiquer la source des renseignements et la date à laquelle vous les avez obtenus.
Essayez de trouver des parents éloignés qui auraient déjà fait des recherches. L’internet pourrait vous mettre en contact avec quelqu’un qui se penche déjà sur l’histoire de votre famille.
Les noms
On peut identifier les gens grâce à leur nom, à leur date de naissance, à l’endroit où ils ont habité et à leur lien de parenté avec d’autres personnes dont le nom figure dans les documents. Cependant, les noms ne sont pas toujours exacts. Ainsi, en réalité, votre grand-oncle Henri se nomme peut-être « Guillaume Joseph Henri ».
Bien des noms de famille ont changé depuis que les ancêtres ont immigré au pays et les variantes orthographiques ont créé des branches d’une même famille sous diverses formes. Par exemple, la graphie de la famille « Pinsonneau » peut avoir engendré d’autres variantes, par exemple « Pinsoneau », « Pinsonnau », « Pinçonneau », « Pinçonneaux » ou « Pinsenneau ». Pensons également à la famille « Boissonault » qu’on peut également trouver selon la graphie « Boissonneau », « Boissonneault » ou « Boissonault ». L’utilitaire Soundex permet de trouver de telles variantes. Sur le site RootsWeb, il est possible de trouver des noms associés à celui recherché.
Certains noms diffèrent totalement de la version originale lorsqu’ils sont traduits dans une autre langue, par exemple Leblanc/White. En raison de leur déménagement d’une région francophone à une région anglophone du pays, certaines personnes ont été connues sous une version anglicisées de leur nom, par exemple Ouellet/Willette. De même, dans certains documents, des noms anglais sont parfois traduits en français : William devient ainsi Guillaume, Peter s’écrit Pierre, etc. Des registres paroissiaux sont rédigés en français et en anglais, selon le prêtre consignant les renseignements.
Puisque nos ancêtres provenaient de bien des pays aux langues et alphabets variés, la graphie d’origine des noms est parfois inconnue. Le site USGenWeb compte une page énumérant les équivalents anglais de prénoms étrangers qui peut être utile pour trouver un ancêtre.
Dans bien des pays comme la Grande-Bretagne et l’Irlande, on rend hommage aux aînés en nommant les enfants en leur honneur. Par conséquent, les mêmes noms reviennent sans cesse et bien des gens d’une collectivité portent le même nom. Le modèle utilisé pour ce faire est parfois pratique pour retracer l’ordre d’un enfant dans une famille donnée.
- Le premier fils est nommé en l’honneur du grand-père paternel.
- Le cadet est nommé en l’honneur du grand-père maternel.
- Le troisième fils est nommé en l’honneur du père.
- Le quatrième fils est nommé en l’honneur du frère aîné du père.
- La première fille est nommée en l’honneur de la grand-mère maternelle.
- La cadette est nommée en l’honneur du grand-père paternel.
- La troisième fille est nommée en l’honneur de la mère.
- La quatrième fille est nommée en l’honneur de la sœur aînée de la mère.
Dans les cas où cela mène à des chevauchements, par exemple si le grand-père paternel et le grand-père maternel ont le même nom, on saute au prochain nom sur la liste.
Lorsque vous consultez des dossiers de naissance, même si vous trouvez le nom voulu, poursuivez votre recherche sur une période de quelques années de plus. Il y a des siècles, bien des enfants mouraient en bas âge. Les parents nommaient souvent l’un des nouveau-nés suivants en l’honneur de l’enfant décédé.
Les familles françaises sont souvent connues par un deuxième nom de famille introduit par la particule « dit ». Cela permettait de faire une distinction entre celles portant le même nom. On trouvera plus de renseignements à ce sujet sur le site du Centre canadien de la généalogie.
Dans d’autres pays, on nommait les enfants d’une autre façon à laquelle nous ne sommes pas habitués. Le site ProGenealogists fournit plus de renseignements concernant les coutumes de certains pays du monde entier.
Les dossiers de recensement
Les dossiers de recensement sont de précieuses sources d’information. On peut notamment y trouver les noms des membres d’un ménage, les liens de parenté, l’adresse, la date de naissance, l’âge, le lieu de naissance, celui des parents, la religion, le métier ou la profession. Certains des plus anciens dossiers de recensement comprennent des renseignements sur les baux fonciers ou la propriété des terres, les récoltes, la date d’immigration, on y indique si l’immigration est parrainée ou si la personne a payé son passage. Commencez par les dossiers les plus récents de votre région, puis reculez dans le temps.
Les bibliothèques universitaires ont habituellement des microfilms permettant de faire des recherches.
On peut consulter les dossiers du Recensement du Canada (1881 et 1891) et ceux du Recensement de l’Ontario (1871) en ligne.
On trouvera les dossiers du Recensement du Canada (1901 et 1911), ceux du Recensement du Nouveau-Brunswick (1851), du Recensement du Canada (1852) et ceux de l’Alberta, de la Saskatchewan et du Manitoba (1906) en ligne.
Le site suivant fournit des liens vers les dossiers de recensement de diverses provinces: http://www.islandnet.com/~cghl/
Les dossiers de recensement de l’Île-du-Prince-Édouard et/ou des liens sont consultables en ligne. Il s’agit notamment des premiers recensements acadiens et français de l’île Saint-Jean et des recensements de l’Île-du-Prince-Édouard (1841 et 1848).
Ancestry.ca est un site payant, peut-être consultable à une succursale locale de la bibliothèque. On trouve les recensements canadiens des années 1851, 1861, 1871, 1881, 1891, 1901 et 1911, ceux de l’Alberta, de la Saskatchewan et du Manitoba (1906 et 1916), de même que des données de l’Île-du-Prince-Édouard (1861), des districts de Yale et Cariboo, en Colombie-Britannique (Rossland Riding, 1901).
En outre, on peut également trouver de tels documents sur les États-Unis jusqu’à 1940.
Les registres paroissiaux
Certaines églises possèdent des archives d’événements importants dans la vie de leurs paroissiens.
Les registres de baptême indiquent possiblement le nom de l’enfant, sa date de naissance, la date du baptême, les noms des parents, du parrain et de la marraine. Le parrain et la marraine sont souvent des membres de la famille de l’enfant.
Au moins une province, l’Île-du-Prince-Édouard, compte un index des baptêmes en ligne.
D’autres registres paroissiaux sont disponibles sur le site Ancestry.ca.
Les registres des mariages peuvent comprendre les noms des parents des époux ainsi que la relation avec les témoins. Dans d’autres cas, seuls les noms des parties contractantes et des témoins y figurent. Les dossiers des paroisses catholiques indiquent parfois les dispenses ayant trait à la consanguinité (liens du sang) ou aux alliances (liens par mariage). Ces dispenses sont accordées selon le degré de parenté.
Dans bien des dossiers de mariage, on trouve le terme « d’âge », qui signifie que la personne à laquelle on réfère est majeure. Cela peut varier selon le sexe de la personne en question et de l’endroit.
Pour plus de renseignements sur la consanguinité et les liens par le mariage ainsi que sur l’âge de majorité, on peut consulter le site « Island Register ».
Les registres paroissiaux contiennent parfois ceux d’inhumation. Cependant, ces documents semblent manquants dans la plupart des cas.
On peut obtenir des microfilms de registres paroissiaux par l’entremise de l’Église de Jésus-Christ des Saints des derniers jours et les consulter à la bibliothèque locale d’histoire familiale. On peut faire des recherches dans le catalogue et commander des microfilms en ligne. Le site compte également bien des documents dans lesquels on peut faire des recherches ou qui sont consultables en ligne.
Les statistiques de l'état civil
Les provinces ont commencé à exiger l’enregistrement des naissances, des mariages et des décès à divers moments. On peut trouver des renseignements sur les statistiques de l’état civil sur le site du Centre canadien de la généalogie.
On peut consulter les statistiques de l’état civil de l’Ontario aux bibliothèques d’histoire familiale.
Le site Ancestry compte également de telles statistiques pour le Canada, y compris le fonds Drouin, en ligne.
Les journaux
Les journaux sont de précieuses sources de renseignements. Ceux de la région où une famille a habité renferment parfois bien des informations surprenantes. Il n’est pas rare d’y trouver une liste d’invités à une fête, des avis de réceptions-cadeaux ou de mariages, y compris des cadeaux. On y mentionne souvent les membres des familles qui arrivent d’autres collectivités ou pays, les organismes dont une famille est membre, les avis de naissance et de décès, les nécrologies et les affaires devant les tribunaux.
Consultez la succursale locale de la bibliothèque pour connaître la liste des journaux qui s’y trouvent. Il est parfois possible d’emprunter les microfilms de journaux canadiens grâce au prêt entre bibliothèques. Les bibliothèques universitaires sont également un bon endroit où consulter les journaux.
On trouve bien des journaux historiques en ligne. Voici quelques adresses à ce sujet.
- http://news.google.com/newspapers
- http://fr.wikipedia.org/wiki/Wikip%C3%A9dia (liste des archives de journaux)
- http://librariesns.ca/content/newspaper-digitization/
- http://chroniclingamerica.loc.gov/search/titles/
- http://www.victoriasvictoria.ca/
- http://ink.ourontario.ca/browse/st
- http://www.ourfutureourpast.ca/newspapr/
- http://www.britishcolonist.ca
- http://www.newseum.org/todaysfrontpages/flash/
- http://www.islandnewspapers.ca/
Les sociétés de généalogie
Vous pouvez communiquer avec une société de généalogie de la région où votre famille habitait. Ses membres connaissent les ressources disponibles localement et ils peuvent vous conseiller sur vos recherches. Qui sait, un membre a peut-être déjà fait des recherches sur vos ancêtres!
On trouvera des liens vers de telles sociétés sur les sites suivants.
- http://www.collectionscanada.gc.ca/genealogy/022-801-f.html
- http://www.censusfinder.com/genealogy-society-directory.htm
- http://www.archives.com/genealogy/free-societies.html
Les cimetiéres
Les sociétés de généalogie ont souvent transcrit les pierres tombales des cimetières de leur région dans des publications à la disposition du public.
Il est maintenant possible de parcourir bien des cimetières en ligne. Faites une recherche pour trouver celui qui vous intéresse. On peut en trouver aux adresses suivantes.
- http://www.rootsweb.ancestry.com/~cangmg/
- http://www.findagrave.com/
- http://www.interment.net/can/on/index.htm
- http://cemetery.canadagenweb.org/
Les archives
Les archives sont parfois utiles pour les généalogistes. Par exemple, les Archives de la Ville du Grand Sudbury possèdent des microfilms de journaux locaux, de testaments, de registres d’homologation, de registres d’enregistrement immobilier et d’autres sources non publiées. Des documents s’y ajoutent constamment. Recherche: fonds des Archives de la Ville du Grand Sudbury.