Éclaircissements au sujet de l'article paru dans le Sudbury Star, le samedi 7 avril 2018

La lettre ci-dessous de Joanne Kelly, directrice des Ressources humaines et du Développement organisationnel, a été envoyée à l’éditeur et à la reportrice par suite de l’article paru dans le Sudbury Star (http://www.thesudburystar.com/2018/04/07/sudbury-column-city-ignores-bad-behaviour) samedi dernier. 

 

Bonjour,

Je veux corriger et clarifier certains aspects de votre chronique parue dans le Sudbury Star samedi (http://www.thesudburystar.com/2018/04/07/sudbury-column-city-ignores-bad-behaviour).

Dans votre chronique, vous m’attribuez la déclaration suivante : « elle ou ses collègues ne pouvaient faire grand-chose puisque je ne suis pas une employée de la municipalité… » C’est inexact. Durant notre conversation, j’ai expliqué que, selon moi, l’article publié sur le site de la Sudbury Professional Firefighters Association n’avait pas de lien clair avec la Ville du Grand Sudbury (VGS), un élément essentiel pour que nous puissions mener une enquête. En outre, j’ai expliqué qu’un article dans les médias sociaux par une association ou un syndicat au sujet d’un sondage mené par un autre syndicat ne fait pas nécessairement partie de notre politique sur le harcèlement au travail. De plus, j’ai précisé que les représentants syndicaux (par opposition à chacun des employés) ont, dans une certaine mesure, davantage de latitude pour plaider des points de vue au nom de leurs membres, qui sont parfois contraires aux intérêts de l’employeur.

Concernant l’échange que vous avez eu avec Mark Muldoon, j’ai indiqué avoir pris connaissance de commentaires déplacés des deux parties et que je ne voyais pas de preuve d’une série de commentaires vexatoires, ce qui constitue la définition du harcèlement aux termes de la politique de la VGS et de la loi provinciale à ce sujet.

Dans l’article, vous avez également omis de mentionner que je vous ai donné l’occasion de m’envoyer des renseignements détaillés concernant d’autres exemples de comportements ou de commentaires que vous jugiez être de nature harcelante afin que nous puissions en prendre connaissance. Comme je l’ai souligné à ce moment-là, une enquête aurait assurément lieu si nous déterminions qu’il y avait un lien entre notre milieu de travail ou un autre plus étroitement associé à un employé de la VGS. Vous n’avez fait aucun suivi auprès de moi et vous ne m’avez pas envoyé d’autres exemples.

Je n’ai jamais dit que je n’accepterais pas de plainte d’une personne qui n’est pas une employée de la VGS. De fait, c’est non seulement faux, cela va aussi à l’encontre des obligations de la VGS aux termes de la Loi sur la santé et la sécurité au travail et de sa propre politique interne. Lorsque nous apprenons ou que nous « devrions raisonnablement savoir » qu’il existe une situation de harcèlement au travail, nous avons l’obligation de faire enquête sur les situations qui s’y produisent. Dans ce cas, les commentaires auxquels on renvoie sont externes à notre milieu de travail et ne s’inscrivent pas dans ce que nous considérons être les paramètres de notre politique et de notre programme.

Joanne Kelly
Directrice des Ressources humaines et du Développement organisationnel